Marian Kołodziej était un ancien prisonnier d’Auschwitz avec le numero 432. Il était arrivé le premier jour de foncionnement du Camp. De septembre 1944 il etait aussi le prisonier des camps Gross Rosen, Buchenwald, Sachsenhausen et Matthausen – Ebense. Après la guerre il est devenu un scènographe célèbre, un artiste du film et du cinéma, tout cela sans jamais évoquer le drame des camps dans son travail artistique. Dans les années quatre-vingt, gravement malade, inspiré des paroles du poète Zbigniew Herbert « Tu a survécu non seulement pour vivre. Tu n’as pas beaucoup de temps, on attend ton temoignage « il a crée une suite des tableaux intitulé "Les labyrinthes - les clichés de la mémoire". Le cycle touchant nous mène par les labyrinthes des camps tout en évoquant la terreur, la solitude et une terrible dégradation de l’être humain réduit à un numéro tatoué sur l’avant-bras. Pour en dire long des camps de concentration « les labyrinthes » sont un œuvre artistique rare de ceux qui y soient bien parvenus.
L’exposition à voir dans le centre de S. Maximilian Kolbe, le couvent des Franciscains à Harmęże, le village à proximité du terrain Auschwitz II – Birkenau.